Nous sommes mi-mars, le printemps commence doucement à pointer le bout de son nez… et vous commencez à stresser à l’idée de sortir le votre ! Yeux qui grattent, éternuements à répétition, difficultés à respirer, toux… de nombreux symptômes sont liés aux allergies, et particulièrement aux allergies respiratoires. Mais avant toute chose, reprenons depuis le début.
C’est quoi une allergie ?

Selon le site de l’assurance maladie française Ameli :
L’allergie résulte d’un dérèglement du système immunitaire responsable d’une perte de tolérance à des substances, a priori inoffensives, et rencontrées dans la vie quotidienne : les allergènes. Une fois qu’elle est sensibilisée à un allergène, la personne allergique présente, à chaque nouveau contact, une réaction inadaptée de l’organisme et donc des manifestations de son allergie.
Les allergies sont donc une conséquence d’un dysfonctionnement dans la réponse immunitaire de l’organisme. L’Ayurvéda, comme la naturopathie, vont chercher à soutenir le corps dans la modulation des processus inflammatoires et prévenir les allergies tout comme réduire l’intensité des symptômes.
Qu’est-ce que la gemmothérapie ?
La gemmothérapie est une science qui a été mise en lumière par le docteur Pol Henry, médecin belge. Elle a été introduite dans la Pharmacopée française en 1956. Elle est fortement reliée à la phytothérapie, l’étude des plantes, mais s’intéresse exclusivement aux bourgeons, connus depuis le moyen âge pour être des « bombes énergétiques », car ils renferment tout le potentiel des plantes adultes, mais de façon concentrée.
Les bourgeons sont placés dans des mélanges d’alcool, d’eau et de glycérine afin de les transformer en solutions stables et liquides et d’extraire les composés actifs. Il semblerait que les macérâts de bourgeons contiennent certaines molécules qui ne seraient pas présentes dans les préparation de plantes adultes.
La gemmothérapie permet ainsi d’agir de façon profonde sur le terrain immunitaire et inflammatoire, tout en utilisant moins de plantes qu’en phytothérapie.

Le cassis (ribes nigrum)
Le cassissier est une plante qui pousse traditionnellement sur le sol européen, de façon sauvage ou cultivée. Le cassis est classé en phytothérapie comme une « cortisone végétale », c’est-à-dire qu’il partage les effets sur le terrain inflammatoire, le système immunitaire et surtout sur le terrain allergique.
Il est constitué de flavonoïdes, de vitamine C et de dérivés du phénol ainsi que de nombreux acides aminés et donc extrêmement efficace en cas de rhume des foins, de bronchites chroniques ou d’asthme.
Utilisation et précautions
Le bourgeon de cassis peut être utilisé sur le long cours sans accoutumance et sans effets secondaires, mais il est toujours recommandé d’observer des « fenêtres thérapeutiques » afin de vérifier si la prise est toujours nécessaire. Pour cela, on recommande une utilisation (quelque soit la forme) 5 jours sur 7, 3 semaines sur 4 ou 2 mois sur 3, selon le cas et selon vos habitudes. Le cassis peut être donné aux enfants (dans ce cas, on réduira les dosages selon l’âge et le poids), d’autant plus qu’il a un goût agréable de fruit.
- En gouttes : 5 à 15 gouttes (selon le titrage) directement sous la langue ou dans un fond d’eau, en cures pour lutter contre les allergies ou renforcer l’immunité
- En spray : 2 à 3 pulvérisations dans la bouche pour lutter contre les rhumes, maux de gorge, pharyngite
- En application locale : 1 goutte, pure directement sur les boutons d’acné, d’herpès ou mélangée à une crème naturelle contre l’eczéma et le psoriasis.
Le bourgeon de cassis n’a pas de contre-indication connue, mais si vous prenez un traitement médical, il est essentiel de vous référer à votre médecin ou à votre pharmacie.