Carte d’identité
Le romarin est une plante commune du bassin méditerranée. De la famille des lamiacées, il adore les sols calcaires et rocailleux. On utilise généralement ses feuilles (sous forme de rameaux), ses bourgeons (en macéras glycérinés) et son huile essentielle.
Ses bienfaits sont connus depuis l’Antiquité, il était utilisé par les égyptiens, les grecs et les romains lors de différents rites. C’est une puissante plante aromatique et il existe de nombreuses légendes liées au romarin.
Ses bienfaits
Le romarin agit sur de nombreux aspects et peut être utilisé dans de multiples situations. Parmi elles :
- soulage les ballonnements
- améliore la digestion
- stimule les fonctions hépatobiliaires
- protège le foie tout en stimulant son processus naturel de détoxification
- très puissant anti-oxydant
- antibactérien, particulièrement sur H. Pilori
- anti-inflammatoire
- action préventive sur le développement de certains cancers, notamment des ovaires ou du colon
- en application locale, il est efficace contre les douleurs articulaires et musculaires
Et en Ayurveda ?
Le romarin pousse très facilement, et a été retrouvé dans différentes régions de l’Asie. Selon l’Ayurveda, le romarin :
- a une énergie chauffante et légèrement séchante
- diminue Vata et Kapha (via son action chauffante), peut augmenter Pita s’il est consommé en excès
- nourrit les premiers dhatus, contribuant à une meilleure santé globale
- est sattvique et donc excellent pour éclaircir le mental
Comment l’utiliser ?
Depuis toujours, le romarin est utilisé sous de nombreuses formes qui se sont montrées efficaces. Parmi elles :
- en infusion : on place les feuilles fraiches ou sèches pendant 10 minutes dans l’eau chaude
- en teinture-mère (ou alcoolature)
- en gélules ou en poudre
- en macérat glycériné
- en décoction filtrée en usage externe
- en huile essentielle
Il est bien entendu également très utilisé en cuisine, dans des bouillons, pour des cuissons traditionnelles au four ou simplement pour décorer et/ou parfumer certains plats.
Ses contre indications
Attention, le romain est contre-indiqué : si calculs biliaires, épilepsie, grossesse, allaitement, pour les enfants, et pour l’usage externe si lésions cutanées ou insuffisance cardiaque
Aurélia Ayurvéda 